Publié le 16 mars 2022–Mis à jour le 7 février 2023
Cette séance s'inscrit dans le cycle "Mondes abîmés, réparer le monde" des Mardis cinéma, co-construit par les équipes du Grand équipement documentaire et des membres d'une dizaine de laboratoires de recherche du Campus Condorcet.
Projection suivie d’un échange avec Nathalie Luca et Clément Crauste.
En Haïti, l’État est faible, instable. Les Organisations Non Gouvernementales internationales, riches et puissantes, donnent l’impression de gouverner à sa place au mépris des initiatives locales. Les désastres naturels, parce qu’ils nécessitent dans l’urgence l’intervention de l'aide extérieure, amplifient encore cette situation. Après le passage de l’ouragan Matthew qui a ravagé le sud du pays en 2016, la colère des Haïtiens contre la toute-puissance des ONGs est montée d’un cran. Ils veulent être considérés comme des acteurs de leur société et non pas comme des victimes. Des hommes politiques, des agriculteurs, un pêcheur, un boulanger, un producteur TV, des étudiants d’une école technique d’agriculture, des représentants d’associations locales d’entrepreneurs, des start-uppers, tous résidant dans le sud d’Haïti, expliquent comment leur engagement, leur vision, leur capacité de mobilisation, leur volonté d’innovation entrent en conflit avec les manières autoritaires de procéder de certaines ONGs.
Nathalie Luca : Anthropologue et directrice du Centre d’études en sciences sociales du religieux (CéSor) de l'EHESS. Clément Crauste : Réalisateur.
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